Et si le petit dernier ne se sentait pas à sa place dans la fratrie ?

S'il y a une chose que l'expérience de maman m'a apprise, c'est que les enfants ont une capacité d'adaptation surpassant de loin la nôtre!

Il faut partir du principe que c'est au sein de votre famille que l'enfant se sentira le plus chez lui.  Tout simplement parce que c'est le premier univers qu'il a connu, mais parce qu'il aura appris à l'apprivoiser durant neuf mois aux creux de votre ventre.  Il aura déjà perçu les voix de ses grands frères et soeurs avant même de les découvrir.  Dès sa naissance, vous pourrez constater que leurs voix ne le laissent pas indifférents.  Il est donc en terrain connu.

Le tout, pour que la réorganisation familiale se passe au mieux, c'est de préparer les aînés à la venue de ce petit nouveau.  Il va falloir leur expliquer que même si vous avez un peu moins de temps à leur consacrer, votre amour pour eux demeure intact.  Après la naissance du bébé, accordez-vous de temps à autres des moments privilégiés avec les aînés.  Ceux-ci sentiront alors que vous restez aussi disponible que vous le pouvez, sans que cela porte préjudice au petit dernier.  Enfin, impliquez les plus grands dans les soins et les jeux du nouveau-né (chacun à son échelle, bien sûr).  Votre rôle sera déterminant: il s'agira de montrer à chacun qu'il compte, qu'il est important à vos yeux comme à ceux de ses frères et soeurs.  Attention toutefois aux stéréotype! Il ne s'agit pas de "coller des étiquettes" à chacun auxquelles ils seraient contraints de se conformer pour garder leur place au sein de la famille.  Dur boulot, celui de maman! Heureusement, votre amour et vos ressentis sont vos meilleurs outils pour mener à bien cette tâche de réorganisation familiale.